Les Français ne sont pas encore habitués à payer leurs achats avec leur mobile, or, cette tendance est en train de gagner du terrain sur le territoire depuis qu’elle est apparue il y a 2 ans de cela. En effet, le groupement des cartes bancaires prévoit un important essor de cette solution nouvelle pour 2018, avec un chiffre qui devrait atteindre les 10 millions de transactions effectuées via un Smartphone.
Toutefois, la performance du paiement mobile reste encore derrière celui du paiement par carte ainsi que les opérations via les cartes sans contact. En effet, ces dispositifs affichent respectivement 12 milliards et 2 milliards, en termes de volume de transactions.

Quoi qu’il en soit, plusieurs cabinets d’études tablent sur l’évolution plus que positive du paiement mobile. Dans une étude réalisée en juillet dernier par le cabinet britannique Juniper Research, ce nouveau dispositif devrait représenter environ 15% du volume total des modes de paiement sans contact d’ici 2 ans.

Comment les banques accompagnent-elles l’essor du paiement mobile ?

Afin d’optimiser le développement du paiement via Smartphone, les établissements bancaires usent différents stratagèmes et touchent plusieurs clients. Ainsi, ce mode de paiement apparaît de plus en plus dans les formules proposées par les banques, et se déclinent même sous plusieurs choix, dont :

• Samsung, Apple et les services Google
• Paylib sans contact

Ces deux dispositifs peuvent être complémentaires, bien qu’ils soient complètement indépendants l’un de l’autre. Les grandes marques de téléphonie ainsi que le moteur de recherche Google, ont réussi à développer des applications qui sont compatibles avec les téléphones qu’ils produisent.

C’est le groupe BPCE qui a inauguré le mode de paiement en France, avec l’intégration d’Apple Pay dans ses offres au cours de l’été 2016. Rappelons que ce réseau regroupe les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. En avril dernier, c’est toujours ce même réseau qui introduit Samsung Pay sur le territoire. Google Pay, quant à lui, est le nouvel arrivant, étant donné qu’il n’a été lancé que le 11 décembre dernier.
En outre, Paylib sans contact est un portefeuille électronique, qui a été impulsé par les plus importants réseaux bancaires dans l’Hexagone. Ce mode de paiement a été lancé par la Société Générale en janvier 2017.

Quelles sont les banques qui intègrent le paiement mobile ?

Certains établissements bancaires ont su saisir l’opportunité que représentait le paiement mobile et prennent ainsi de l’avance sur leurs confrères. Force est également de constater que les offres sont très disparates, pour les enseignes qui ont choisi d’intégrer la solution à leur formule.

C’est ainsi que la Banque Postale, le CIC, le Crédit mutuel et le Crédit Agricole ont choisi Paylib, en mettant sur la touche les clients qui possèdent un iPhone. BPCE, quant à lui, propose trois alternatives différentes pour gagner plus de clients en introduisant Apple Pay, Samsun Pay et Paylib à ses offres.
Quant à Boursorama, cette banque en ligne lancée par la Société Générale, prend beaucoup d’avance pour ce qui est du paiement mobile. En effet, en plus d’intégrer les trois applications proposées par le groupe BPCE, elle propose également le service Google Pay.
Orange Bank propose quant à elle Apple Pay, tout en avançant également une alternative plus intéressante pour le client, « Orange Cash ». Il s’agit d’un portefeuille maison, destiné aux clients qui détiennent un forfait mobile.

Les banques en ligne qui ne s’intéressent pas au paiement mobile

Contrairement aux établissements cités ci-dessus, les autres concurrents sur le marché de la banque en ligne ne semblent pas intéressés par l’alternative du paiement via Smartphone. C’est ainsi que ni Monabanq, ni BforBank, ni ING Direct n’a intégré cette solution dans sa formule clientèle.

Chez les traditionnelles. Nickel pourrait toutefois faire l’exception à cette théorie, parce que l’enseigne a été rachetée par BNP Paribas. La plupart d’entre elles prévoient en tout cas la compatibilité avec la marque à la pomme d’ici quelques mois, tandis que certaines d’entre elles, comme N26, Lydia et Revolut, ont opté pour Google Pay.néobanques, Paylib a moins la cote du fait que le service ait été développé par les banques dites