Éviter l’absentéisme au travail

Éviter l’absentéisme au travail

Certains patrons perçoivent les absences de leur personnel comme s’il s’agissait d’enfants qui se découvrent une soudaine maladie pour éviter une journée d’école. Bien sûr, il y a des adultes qui n’hésiteraient pas à faire cela pour s’éclipser du bureau, et ce, de manière fréquente. 
Contrer l’absentéisme est l’un des grands défis des entreprises. Ce phénomène occasionne d’importantes baisses de productivité et impose des coûts de remplacement. Le processus de la recherche d’un candidat parfait et de l’emploi recommence. Si le fait de ne pas se présenter au travail est justifiable dans les cas d’épreuves personnelles ou familiales graves ainsi que de maladies ponctuelles virulentes, les dirigeants d’entreprise doivent également prendre conscience qu’il est possible de supprimer une part non négligeable de ces absences en reconnaissant les facteurs internes qui en sont les causes.

Milieu de travail

Ainsi, il est recommandé de revoir l’environnement où évolue le personnel. La posture ergonomique, la disposition des postes de travail, le confort, l’ambiance (lumière, bruits, odeurs, température) sont tous des éléments qui peuvent être responsables de cas d’absentéisme, lorsque mal contrôlés.
La charge de travail, si elle est excessive, peut également mener à l’épuisement professionnel : revoir les contraintes, les délais imposés, faire preuve de plus de flexibilité, voilà autant de pistes susceptibles de contrer l’absentéisme.

Motivation de l’employé

Enfin, il est essentiel de maintenir un bon esprit de groupe chez ses employés. Si leur motivation est élevée, ils seront plus enclins à se présenter au travail avec le sourire et le sentiment d’avoir une tâche importante à accomplir pour contribuer au succès de l’équipe.
Certains employeurs préfèrent cependant douter des motifs fournis par les employés pour s’absenter plutôt que de s’imposer un exercice d’introspection quant à leur propre gestion et leur organisation du travail. Bien que la vigilance soit de mise, culpabiliser un employé éprouvé par la maladie ou le deuil n’est certainement pas le meilleur moyen de hausser sa motivation à son retour.