Mutuelle entreprise : l’essentiel à savoir

La France est connue dans le monde entier pour les nombreuses couvertures octroyées à ces citoyens. Les salariés et les membres de leurs familles profitent par exemple d’un remboursement d’une partie des frais de santé. Cette prise en charge est stipulée dans le Code du travail. Souscrire une mutuelle collective d’entreprise est notamment obligatoire depuis 2016.

Comment fonctionne une mutuelle entreprise?

La mutuelle entreprise vient compléter les remboursements octroyés par la sécurité sociale. Elle permet d’alléger les frais de soins des employés et de les aider à garder une certaine stabilité financière. D’ailleurs, le travailleur ne sera pas le seul à bénéficier de cet avantage. Sa famille proche peut également en profiter en fonction des modalités contractuelles. Les frais médicaux des enfants seront en partie pris en charge jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 21 ans.

La loi sur la Sécurisation de l’emploi n° 2013-504 de 2013 a rendu obligatoire la souscription à une mutuelle collective d’entreprise. Chaque employé aura droit aux bénéfices rattachés à cette assurance maladie dès la signature du contrat du travail. La recrue peut refuser d’adhérer à la mutuelle proposée si elle a déjà contracté une formule similaire à titre individuel. Dans tous les cas, les cotisations seront partagées entre le salarié et l’employeur. Ce dernier s’acquittera d’au moins 50% de la somme demandée. Des dispositions particulières peuvent l’obliger à débourser plus. En cas de licenciement ou de démission, le travailleur profite toujours de sa mutuelle pendant un an à compter de son départ.

Le dirigeant de l’établissement a également la possibilité de souscrire une complémentaire santé. Toutefois, il devra payer l’intégralité de la prime d’assurance. Ce système est en partie intéressant pour la société. Cela permet de toucher des avantages fiscaux pour l’entreprise.

Choisir sa mutuelle : les critères à prendre en compte

Plusieurs critères doivent être pris en compte au moment de choisir sa mutuelle. L’employeur doit porter une attention particulière aux soins couverts. Il faut absolument privilégier les postes de dépense les plus courants tels que les frais de consultation et d’hospitalisation ainsi que le remboursement des achats de médicaments. De plus, il ne faut pas oublier les soins dentaires et optiques. Il est aussi conseillé de se pencher sur les taux de couverture offerts pour chacune de ses catégories. Toutefois, les pourcentages ont été calculés en se basant sur le ticket modérateur. Ainsi, un taux de 100% ne signifie pas forcément que toutes les dépenses seront prises en charge. D’ailleurs, les honoraires des médecins fluctuent en fonction de la saison.

Hormis tout cela, il est également de mise de s’informer sur le délai de carence. Celui-ci est généralement de 3 mois. Autrement dit, il faut patienter pendant 3 mois après la signature du contrat avant de pouvoir demander des remboursements.